Non je n’exagère pas, c’est son nom ! Et c’est l’un des orthoptères les plus grands de France. Comme son nom l’indique, cette espèce est grande. On pourrait dès lors penser qu’elle ne passe pas inaperçue et pourtant…
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ToggleApprendre à reconnaître la Grande Sauterelle verte :
Ses couleurs n’aident pas vraiment à la repérer dans la végétation ! On parle d’homochromie, c’est-à-dire de l’utilisation d’un camouflage par mimétisme. Une caractéristique qui aide les espèces à mieux se camoufler de leurs prédateurs ou de leurs… proies ! Pour ne pas la confondre avec une autre espèce, pensez bien à vérifier (entre autres critères) la présence d’une bande brune longitudinale sur le dos de l’insecte. D’autres critères de distinction concernant les cerques et les oviscaptes ici.
Taille : jusqu’à 50 mm. Le mâle est plus petit que la femelle.
Confusions possibles : 𝑇𝑒𝑡𝑡𝑖𝑔𝑜𝑛𝑖𝑎 𝑐𝑎𝑛𝑡𝑎𝑛𝑠 (dont les élytres dépassent à peine l’abdomen) et 𝑇𝑒𝑡𝑡𝑖𝑔𝑜𝑛𝑖𝑎 𝑐𝑎𝑢𝑑𝑎𝑡𝑎 (présente uniquement en Suisse).
Habitats et comportement :
Pour la repérer, nul besoin de chercher un milieu en particulier. En la matière, l’espèce est pour le moins flexible. On la trouve en effet dans une très grande variété de milieux ! Celle-ci fut observée dans une prairie humide, et d’une manière générale on croise l’espèce dans les milieux semi-ouverts. On l’observe généralement de juin à octobre (plus régulièrement entre juillet et septembre).
La Grande Sauterelle verte est une herbivore très occasionnelle ! La plupart du temps, son menu est composé de mouches, pucerons, chenilles et autres petits insectes.
DISTRIBUTION DE L’ESPÈCE :
Généralisée jusqu’à 2100 m.
Comment se porte la Grande Sauterelle verte ?
Bonne nouvelle ! Cette espèce n’est pas menacée en France.
SOURCES :
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