Aller au contenu

5 plantes sauvages ultra communes et pourtant méconnues !

Quelle est cette petite fleur qui pousse en touffe blanche couvrant les talus ? Ou bien celle-ci qui rase le sol ? Dans cet article, je vous présente 5 plantes sauvages parmi les plus communes et les plus méconnues pour vous apprendre à les reconnaître. De plus, certaines sont comestibles, chouette ! 

Le Compagnon rouge, la star des plantes sauvages communes.

DSC_0114

Le reconnaissez-vous ? Pour être commun, celui-ci l’est et pas qu’un peu. Silene dioica est certainement l’une des plantes sauvages communes les plus méconnues des talus et des prairies ! Ainsi à la fin de l’hiver et au printemps, il est rare de ne pas en voir lors de nos balades. L’espèce est vivace, et pousse jusqu’à 90 cm de hauteur. La cime accueille des inflorescences plus roses que rouges et tirant parfois sur le blanc. Par ailleurs, ses fleurs sont inodores et comportent cinq pétales “bifides”. C’est-à-dire scindés en deux comme la langue des serpents ! La floraison a habituellement lieu d’avril à juin. De plus, la plante est comestible : les jeunes feuilles crues et les fleurs en salades sont un régal !

Nom scientifique : Silene dioica,
Taille : de 30 à 90cm,
Identification : simple,
Répartition : commune, mais moins présente sur la frange atlantique, dans le sud du bassin parisien et dans le sud-est, absente de Corse.
Statut : espèce non menacée,

Les Stellaires, plantes sauvages communes.

plantes sauvages communes méconnues merlicolor biodiversité
En voici une que nous avons probablement toutes et tous croisé un jour, c’est la Stellaire ! Une petite plante couvrante des talus, fossés et bords de champs… et nouvelle élue de mon modeste inventaire de la flore banalisée ! Pour moi, elle est le symbole du printemps. Mais si l’on compte environ 50 espèces de Stellaires, ici c’est l’une des plus communes : la Stellaire holostée. Ses feuilles se terminent en pointes, ses tiges sont quadrangulaires, ses pétales sont certes bifides mais seulement jusqu’à la moitié ! Par ailleurs, cette plante est souvent appelée localement “Herbe de la sainte vierge”.
Nom scientifique : Stellaria holostea,
Taille : jusqu’à 60cm,
Identification : confusion possible avec les autres espèces de Stellaires et les Céraistes,
Répartition : présente partout en France,
Statut : espèce non menacée.

La Primevère acaule

primevère acaule (1)
Que dire de la Primevère sinon qu’on la banalise un peu trop ? Eh bien peut-être peut-on commencer par dire son nom complet. Il s’agit en effet de la Primevère acaule (ou Primevère des jardins). “Acaule”, c’est-à-dire ? Ce terme renvoie au fait que la Primevère fleurit en inflorescence et que la tige de cette inflorescence est à peine visible ! La plante aime par ailleurs les terrains frais et se trouve souvent sur des sols riches. De plus, les jeunes feuilles et les fleurs sont comestibles crues ! Lorsque les feuilles sont plus âgées, on les préfèrera cuites. Le goût est, il faut le dire, quelque peu fort…

Nom scientifique : Primula vulgaris,
Taille : de 8 à 15cm,
Identification : simple,
Répartition : généralisée,
Statut : espèce non menacée.

La Jacinthe sauvage

plantes sauvages communes méconnues merlicolor biodiversité
La Jacynthe sauvage est l’une des plantes sauvages communes méconnues de nos sous bois en avril et en mai. Période de sa floraison où elle dresse de magnifiques tapis bleutés dans les bois et forêts de feuillus. D’ailleurs, l’un de ses noms vernaculaires, “Jacynthe des bois”, évoque cet optimum écologique de l’espèce. Mais gare à vous, c’est une toxique !

Nom scientifique : Hyacinthoides non-scripta,
Taille : de 20 à 30cm,
Identification : confusion possible avec la Jacynthe d’Espagne,
Répartition : commune dans un grand quart nord-ouest du territoire métropolitain,
Statut : espèce non menacée, en régression cependant.

Plantes sauvages communes et méconnues : le beau Nombril de Vénus

plantes sauvages communes méconnues merlicolor
C’est une plante grasse commune dans une bonne moitié de la France ! Le Nombril de Vénus aime les talus, les fissures des rochers et les parois d’une manière générale comme le laisse entendre son nom d’espèce “rupestris”. Aussi on le trouve généralement à l’ombre ! En Bretagne, il est d’ailleurs extrêmement commun. Les feuilles peuvent être consommées crues en salades, miam ! Dans mon jardin, elles ont colonisé les murs !
Utilisées crues, les feuilles relèveront vos plats. Par ailleurs la plante est aussi réputée pour soigner les affections cutanées, grâce à ses propriétés anti-inflammatoires. On peut ainsi appliquer son suc pressé directement contre une plaie !
Nom scientifique : Ombilicus rupestris,
Taille : jusqu’à 40cm,
Distribution : généralisée dans l’Ouest et le Sud du pays,
Identification : simple,
Statut : espèce non menacée.

Ceci pourrait aussi vous intéresser :

Cet article vous plaît ?

Partagez-le à vos amis !